« Le droit à vivre Paris » est un des enjeux clé qu'Emmanuel et Paris en Grand souhaitent mettre en avant dans le débat électoral. Il part d'un constat : pour une part toujours plus croissante des parisiennes et de parisiens, il n'est plus évident aujourd'hui de pouvoir se projeter demain dans une vie à Paris, pour soi ou sa famille. Le droit à vivre Paris recoupe aussi le droit à vivre Paris ensemble, un Paris mixte et pluriel, grâce à des services publics qui concourent, notamment, à l'enjeu de mixité, à l'école et ailleurs.
Il s'agit pour ce groupe de travail de penser en quelque sorte le « quotidien structurant » des parisiens : le logement, l'accès aux services publics, la capacité à vivre dans un environnement sain.
Trois enjeux se dégagent :
Les prix de l'immobilier restent particulièrement hauts : malgré l'ensemble des outils de régulation mis en place, et une part maintenant significative du logement social à Paris, l'enjeu du logement et de son prix reste la préoccupation majeure des parisiens. Il reste encore beaucoup à faire pour lutter contre les phénomènes dérégulant du marché et maintenir « l'équilibre social » de notre capitale. Tant pour les classes moyennes que pour les classes les plus précaires.
La ségrégation sociale existe encore, et empêche de « vivre ensemble Paris » : tant d'un point de vue de la mixité scolaire, que celle autour de l'accès au sport, à la culture, ou même d'espaces communs entre quartiers périphériques et cœur de ville, il reste encore beaucoup à faire pour faire de Paris une ville où les vies se font en commun.
Faire de Paris une ville vivable au quotidien : l'enjeu des pollutions, tant de l'air que du bruit, reste un axe majeur de ségrégation entre celles et ceux qui peuvent se protéger contre ces pollutions, et celles et ceux obligés de « fuir » la ville dense.
Thèmes : logement, hébergement, petite enfance, éducation, culture, sport, politique de la ville, lutte contre les pollutions, accès aux services publics de santé
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