La contribution de Paris en Grand au projet des socialistes

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Paris rayonne.

Première région économique d'Europe, cinquième place financière mondiale, Paris accueille chaque année près de 40 millions de visiteurs venus des quatre coins du globe. Quelle fête furent les Jeux Olympiques et Paralympiques ! Quelle fierté nous avons ressentie lorsque fut signé l'accord de Paris sur le climat ! Quelle émotion, il y a quelques semaines encore, à Paris et dans tout le pays, avec le sacre du Paris Saint-Germain en Ligue des Champions ! Notre ville a ce don rare : celui de rassembler le monde autour de ses élans, de ses rêves et de ses combats.

Paris attire.

On y vient, on s'y installe, porté par l'envie d'y trouver les opportunités uniques que la capitale concentre : économiques, sociales, culturelles, éducatives.

C'est l'expérience que j'ai vécue. Des tours de la Porte de Bagnolet que je contemplais, enfant, depuis l'autre côté du Périphérique, aux rues du 12e arrondissement où j'ai fondé ma famille et commencé mon engagement de militant socialiste, j'ai grandi avec Paris.

J'ai appris à aimer le Paris réel, le Paris populaire. Celui de l'aide-soignant, de l'étudiante, de la retraitée, du directeur d'école, de la cheffe d'entreprise, de l'agent d'entretien et tant d'autres. Toutes et tous, dans leur diversité, participent à la vie de notre ville, en font la richesse et la beauté.

C'est pour elles et eux que je me bats. C'est pour elles et eux que je porte l'ambition de Paris en Grand.

Mon engagement est simple : je veux faire de Paris une ville où chacune et chacun, quel que soit son âge, son origine, son sexe, son orientation sexuelle, sa religion ou son statut, a le droit d'y habiter dignement, de s'y réaliser pleinement, de s'y projeter librement.

Être maire de Paris, c'est garantir cette promesse.

C'est assurer à toutes et tous l'accès aux opportunités qu'offre notre ville. C'est penser et organiser la vie de la cité pour qu'elle demeure ouverte, solidaire et accueillante. C'est aussi assumer un devoir moral : celui de défendre la dignité, les droits humains, et de protéger les plus fragiles. La justice, l'égalité, la fraternité, ces valeurs sont l'âme de Paris.

Être maire de Paris, c'est incarner et faire vivre le contrat social qui unit cette ville à celles et ceux qui la font. Or, ce contrat est aujourd'hui fragilisé.

Fragilisé par les fractures écologiques, sociales et démocratiques. Par le désengagement de l'État sur nos services publics, les replis identitaires et la déshumanisation des rapports sociaux, la montée des forces du marché et l'individualisation croissante, qui percutent le quotidien des Parisiennes et des Parisiens.

Et il est aussi menacé.

Menacé par une droite revancharde, conservatrice et nostalgique, qui rêve d'une ville réduite à un cercle de privilégiés. Une ville de renoncement : abandon de la probité, régressions sur l'écologie, recentralisation autoritaire, repli sur les quartiers vitrines, sous-traitance généralisée du service public et relégation des plus modestes. Ce projet est un reniement, car il nie le droit à la ville pour toutes et tous au nom d'une vision élitiste et inégalitaire de notre capitale. J'en prends l'engagement, Paris ne s'abandonnera ni au repli, ni au déclin.

Les Parisiennes et les Parisiens attendent une ville qui les protège et leur permet de s'émanciper. Une ville qui leur donne les droits essentiels, leur ouvre des perspectives, leur offre des opportunités, et leur inspire l'espoir de se projeter dans l'avenir. Ils désirent une ville à leur image : ouverte, inventive, attractive, populaire, féministe, écologique.

Avec Paris en Grand, nous garantirons et renforcerons ce qui fait que Paris n'est pas qu'un décor, mais aussi et surtout un destin partagé.

Cela suppose pour toutes et tous l'accès à un logement digne, à une éducation publique de qualité, à l'accès aux soins, à la nature partout, à un air sain, à la culture tout le temps, à l'espace public ouvert et libre, à la sécurité quotidienne, aux commerces de proximité, aux relations sociales, à la beauté aussi.

Soyons fiers de ce que la gauche a accompli depuis 2001. Préparons ensemble les défis de demain. Garantir les droits et les opportunités de Paris, définir un cap, permettre aux Parisiennes et aux Parisiens d'habiter, de se projeter et de rêver dans leur ville, c'est ma conception du rôle de maire de Paris.

Et c'est ma vision pour Paris : une ville qui voit grand pour son peuple.

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