Notre primaire doit être un temps d'émulation, pas de division !
Par Emmanuel Grégoire
Lundi 24 mars 2025

Le 25 mars 2001, il y a 24 ans, Bertrand Delanoë et un collectif de femmes et d'hommes rassemblés autour d'un projet progressiste prenaient Paris à la droite de Tibéri et Chirac. Des centaines de trousseaux de clés brandis place de l'Hôtel de Ville par les militant·es et sympathisant·es parisien·nes de gauche symbolisent alors le renversement d'un pouvoir en place depuis 1977, marqué par des soupçons de corruption et d'emplois fictifs.
À l'approche des élections municipales de 2026, le risque d'un retour de cette droite affairiste et réactionnaire doit collectivement nous préoccuper. Retour du tout voitures, fin des politiques publiques en faveur du logement social et des solidarités, coupes budgétaires pour les acteurs culturels et sportifs qui font vivre notre ville, retour du béton sur l'espace public et tant d'autres régressions… Le projet de Rachida Dati est clair : c'est celui du grand retour en arrière, au mépris du cadre de vie et de la santé des Parisiennes et des Parisiens. C'est aussi surtout le risque pour Paris de perdre sa place singulière dans le monde, elle qui a su, ces 24 dernières années, porter des combats d'avant-garde.
Je ne laisserai pas faire.
Les Parisiennes et les Parisiens méritent un avenir plus juste, plus écologique et plus démocratique, loin des obsessions conservatrices de la droite. Pour gagner, nous avons donc l'immense responsabilité de proposer un projet fort, rassembleur et ambitieux. Et de travailler ensemble.
➜ Ce projet devra s'appuyer sur l'héritage exceptionnel de Bertrand Delanoë et d'Anne Hidalgo. Je souhaite m'appuyer sur la radicalité de leur action politique car les défis, notamment écologiques, auxquels nous faisons face imposent de transformer la ville, rapidement et durablement.
➜ Précisément parce qu'il faut agir vite et fort, il est impératif d'embarquer tout le monde, avec diplomatie et pédagogie. C'est pourquoi notre projet devra proposer une nouvelle méthode de gouvernance. J'en suis persuadé : c'est en étant fin diplomate que l'on mène une action efficace. Cette méthode, “ la démocratie continue” devra s'appliquer à Paris et avec ses partenaires (collectivités, Métropole, Région, État, corps intermédiaires...).
➜ Enfin, notre projet devra répondre concrètement aux problèmes quotidiens des Parisiennes et des Parisiens. Car notre principale préoccupation doit être de répondre aux difficultés que rencontrent au quotidien celles et ceux habitent, étudient ou travaillent dans notre capitale.
Ce cadre est nécessaire pour que nous construisions ensemble un Paris en grand. Un Paris qui parle au monde et sait prendre soin de la vie de ses habitant·es. Depuis le lancement de ma candidature, c'est le cap que j'ai fixé à nos groupes de travail. Chaque semaine, plusieurs centaines de personnes se réunissent pour contribuer au Paris de demain. Venez le construire avec nous, et contribuer ainsi au projet socialiste et à la victoire de la gauche en 2026 !